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[Bilan] Geek Life Le Mans

[Bilan] Geek Life Le Mans

Alors que d’habitude, c’est Wade qui visite de nombreuses conventions et qui vous en propose des bilans, comme le Toulouse Game Show dont il est désormais un habitué, aujourd’hui c’est à mon tour de me lancer, et pas avec n’importe quel salon ! En effet, j’ai pu assister à la première édition du Geek Life Le Mans se déroulant à Quimpers… Et non, la convention se passait en réalité au Centre des Expositions du Mans. Bravo, je vois que vous suivez. Je précise avant toute chose que je ne me suis rendu que le samedi au salon. C’est un détail, mais je vous indique de ce fait que je ne peux pas juger la deuxième journée de ce Geek Life. Et oui.

En plus de se situer tout près en face du circuit des célèbres 24 heures des Rillettes et donc facilement accessible en voiture, j’étais alléché par les invités présents pour cette première édition, notamment du côté des comics. En effet, il est assez rare que ce média, pourtant à l’origine de certains des films les plus populaires de notre époque, dispose de représentants connus et reconnus dans ce genre de conventions « grand public ». Mais ici, que nenni, nous étions servis ! Mar Vell, Alkor, Chris de ComiXrayS, Bomask et même des illustrateurs tels que Nikho, gagnant du concours Jeunes Talents 2017 organisé par Panini, Aurélien Police ou encore Chris Malgrain ont répondu présents. L’effort louable s’explique par la présence de Matt, ancien membre du site LesComics.fr, à l’organisation de ce Geek Life.

De plus, des invités de marque ont rejoint cette liste originale comme Fred of the Dead, notamment connu pour son rôle de Sparadrap dans la websérie Noob, ou l’inimitable Marcus. Même si tous ces noms étaient alléchants, c’est la présence du vidéaste et apprenti humoriste Varobaz qui m’a convaincu de me rendre à la convention, pour la découvrir mais aussi pour assister à l’avant-première de son spectacle qui est aussi la première représentation de celui-ci sur une grande scène.

Le salon possède donc tous les atouts pour réussir à proposer un rendez-vous geek incontournable pour les manceaux et les mancelles. Mais dans les faits, cette première édition donne-t-elle envie de se déplacer pour de futures éditions ? Oui, complètement. Néanmoins, tout n’est pas parfait.

Le premier détail frappant réside dans le peu de place confiée à la convention. Tandis que l’autre moitié semblait consacrée à la danse country, les visiteurs vagabondaient dans un espace assez reclus. De ce fait, le tour du salon s’effectue très rapidement. Évidemment, on ne peut pas s’attendre à des milliers de mètres carrés d’exposants et de stands en tout genres, surtout pour une première édition, mais l’espace restreint surprend malgré tout et pose quelques problèmes. Par exemple, l’espace jeu vidéo de la Japan Zone s’est révélé bien trop étroit pour pleinement en profiter. Sur une même table se trouvait un écran plat confortable pour jouer à Saint Seiya : Soldiers’ Soul sur PS4 et un écran bien plus petit accueillant… Super Smash Bros Ultimate et des parties à huit. Dans le même ordre d’idées, la disposition du salon a relégué les invités comics, vidéastes et auteurs, au fin fond de la salle, à l’exact opposé de la grande scène. Pendant ce temps-là, l’espace rencontres positionné très proche de cette même scène s’est montré bien vide la plupart du temps. Toutefois, je me rends bien sûr compte que les organisateurs ne pouvaient foncièrement rien faire de plus pour améliorer la répartition de l’espace et je ne les en blâme nullement.

Un grand nombre d’animations et de conférences étaient prévues tout au long du week-end. Parmi lesdites conférences, un nombre honorable était dédié aux comics. Le samedi, par exemple, une conférence destinée aux néophytes avait pour thème Marvel : et si on se mettait aux comics ?. Ensuite un grand Quizz Comics a été animé par V pour Valentin et Punky. N’y ayant pas assisté directement, je ne peux pas juger de la qualité de ces animations, mais je me permets tout de même de souligner et de saluer leur existence. La volonté de rendre accessible et perméable le monde des comics au grand public de manière ludique et pédagogique relève d’une initiative bienvenue. Alors que les auteurs de comics sont généralement conviés à des salons dédiés au médium, Matt a tenu à inviter quelques auteurs au Geek Life. Et même si je n’ai pas eu l’impression que ces derniers étaient débordés le long de la journée, leur présence reste appréciable. Malheureusement, n’ayant pas eu la bonne idée d’emporter de la monnaie avec moi, je n’ai pas pu acquérir mon graal de ce salon : le print Superman de Nikho. Tristesse et désolation dans le cœur des hommes non-prévoyants.

Ne pouvant financièrement pas pleinement profiter de la partie comics du salon, j’ai finalement jeté mon dévolu sur les jeux vidéo présents à la convention. Et là, en oubliant la Japan Zone trop étriquée, les visiteurs étaient servis ! Bornes d’arcade, jeux récents et rétro, tout y était ! Plusieurs bornes en libre service se tenaient à la disposition des visiteurs grâce à James Game Center ; l’occasion rêvée de tester Ms. Pac-Man seul mais aussi et surtout de s’affronter sur Windjammers et sur Puzzle Bobble. Je me suis vraiment éclaté sur ces jeux et j’aurais aimé pouvoir tester toutes les bornes mises à disposition. Malheureusement, la plupart des joueurs ont probablement fusionné avec leurs sièges, au point de ne plus pouvoir laisser l’opportunité aux autres de tester les jeux… ^^’ Notons aussi la présence d’une imposante borne de Crazy Taxi que je n’ai pas testé mais qui m’a vendu de la nostalgie par cargaisons tant elle m’a rappelé les moments passés à arpenter les rues de la version Dreamcast.

Sur l’imposant stand de Retrotaku, de nombreuses consoles rétro pouvaient également être jouées librement. J’ai donc pu tâter un shoot’em up assez laid sur Jaguar (ceci explique cela dirons-nous), tester Diddy Kong Racing sur Nintendo 64, rejouer avec grand plaisir à Alex Kidd in Miracle World sur Master System II et zieuter de loin une Vectrex, une partie à dix sur Super Bomberman et même un Home Pong ! Et pour les joueurs plus ancrés dans le présent, plusieurs stands proposaient de s’adonner à des parties de Fortnite ou de Fifa.

Et quand je n’étais pas en train de jouer ou d’arpenter les allées du salon à la recherche de cosplayeurs que ma trop grande timidité m’empêchaît d’aborder pour les prendre en photo, j’assistais aux animations de la grande scène. La première, chapeautée par Fred of the Dead, dispose du mérite d’apporter immédiatement du fun grâce à un tournoi sur Super Bomberman R. Même si les joueurs n’avaient pas un niveau exceptionnel, Fred a su rendre les affrontements palpitants grâce à son énergie.

Le hasard m’a aussi fait assister à l’animation Just Dance de Dina, vice-championne du monde sur le jeu. De ce fait, j’ai aussi pu remarquer les problèmes techniques liés à cette animation, si gênants que la solution temporaire a été de retrouver les vidéos de chorégraphies du jeu sur Youtube. Même si ce couac m’a paru assez improbable, force est de constater qu’il a été corrigé pour la seconde session et que les participants se sont tout de même bien amusés. Un autre souci organisationnel s’est présenté lorsque Punky, vidéaste dont j’apprécie le travail et particulièrement les Chroniques Sauniques, était à la fois programmé à l’espace rencontres et sur la grande scène pour présenter le concours cosplay. Ne pouvant visiblement pas encore se dédoubler, je n’ai donc pu l’apercevoir que de loin, sans repartir avec ma petite photo souvenir…

Marcus fait son show fut pour moi la meilleure animation de ce samedi, même si elle a débuté avec près d’une demi-heure de retard. Avec Fred et Dina, Marcus et ses acolytes affrontaient à tour de rôle des membres du public sur Soulcalibur V. Là aussi, l’effervescence collective et l’humour étaient au rendez-vous.

Cette animation aurait été un sans-faute si son retard n’avait pas eu de conséquences désastreuses sur l’avant-première d’A l’amour, le spectacle de Varobaz. Programmé à 18h, l’humoriste en herbe n’a finalement eu qu’une petite demi-heure pour nous faire part de ses problèmes quotidiens avec humour et franchise. De plus, malgré la demande de Ted, l’animateur du salon, adressée aux stands environnants d’enlever leur musique pour optimiser la représentation de Varo’, l’un de ces derniers a visiblement préféré mettre sa musique à fond. Ce manque de respect associé à l’absence de techniciens pour épauler le stand-upper me pousse à déclarer que sa première grande scène n’a pas été de tout repos. Malgré tout, j’ai bien ri même en connaissant quelques blagues suite au visionnage de l’émission Stand Up’date. J’ai donc été d’autant plus déçu de constater les conditions de représentation assez chaotiques accordées au vidéaste, même si je tiens à signaler que Matt, parmi les quelques spectateurs restants, lui a accordé un petit délai supplémentaire en dépit de la fermeture imminente du centre des expositions pour tester un nouveau sketch rapide.

Là aussi, ces reproches ne peuvent décemment pas être adressés directement aux organisateurs. Il s’agit d’une suite de déboires relativement bien maîtrisés. L’équipe à l’origine du salon a toujours réagi au plus vite pour tenter de compenser au mieux ces problèmes. Je ne fais que les signaler pour vous faire part au mieux de l’expérience qu’a été cette journée passée au salon.

La première édition du Geek Life Le Mans respire la volonté de proposer une convention agréable pour le grand public avec des ambitions louables. Le salon disposait en effet d’invités de marque et cohérents avec ses thèmes. De plus, la place accordée aux comics et à ses représentants reflète l’initiative des organisateurs, et probablement de Matt tout particulièrement, d’ouvrir le médium aux néophytes de la manière la plus amusante et la plus agréable possible. L’espace restreint de la convention a donné lieu à des problèmes d’agencement sur certains stands, empêchant de profiter pleinement des activités proposées par ceux-ci. Les problèmes techniques, qu’ils soient mineurs concernant les micros ou plus gênants comme pour Dina, soulignent la perfectibilité de l’organisation. Néanmoins, la convention permettait une proximité avec ses invités, qu’ils soient en tête d’affiche ou moins connus, chose quasiment impossible dans de plus grosses conventions où des heures d’attente séparent le visiteur de la célébrité qu’il est venu rencontrer le temps de quelques brefs instants.

En conclusion, je salue l’initiative et j’espère qu’elle donnera lieu à d’autres éditions plus maîtrisées tout en gardant la même essence, cette même envie de placer tous les domaines sur un pied d’égalité aux yeux des visiteurs. J’en sors avec de bons souvenirs et l’intime conviction que cette première édition a su poser les bases d’un futur « festival geek » incontournable pour la ville du Mans.

J’espère que ce bilan vous aura plu ! Il s’agit d’une première pour moi, autant vous dire que j’étais à la fois impatient et inquiet à l’idée de vous faire ce compte-rendu. Quoi qu’il en soit, ce ne sera probablement pas le dernier que je vous propose… (Que de teasing ! :p) En attendant, je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles. ^^

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