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Critique de Spider-Man : Homecoming

Critique de Spider-Man : homecoming

Spider-man : Homecoming, ou comment dépenser 175 millions de dollars pour introduire dans un univers gigantesque un nouveau super-héros qui a déjà été présenté dans Civil War et qui est pour l’instant le plus gros loser du monde en stoppant net au passage une trilogie pas terminée parce que « Le MCU, ça passe avant » ?

Mon avis :

C’est vrai, c’est un peu sec comme introduction, alors je vais un peu développer pour ceux qui aiment les préliminaires.

J’avais beaucoup aimé la trilogie de Sam Raimi quand j’étais gosse / pré-pubère. A 26 ans, après une petite remise en question, je les aime toujours, tout en restant nuancé sur certains opus qui auraient peut-être mérité un peu de réécriture.

Suite à ça, sont arrivés les deux The Amazing Spiuder-Man de Marc Webb, que j’ai beaucoup appréciés pour ce qu’ils sont, et avec mon regard de cinéphile grandissant, à savoir des divertissements plutôt bien réalisé et essayant d’apporter un développement intéressants à ces nouveaux personnages ! (non non la présence de la belle Emma Stone n’est pour rien là-dedans !)

Puis suite à cela, on vient nous dire « mesdames et messieurs, on a un univers à continuer avec Avengers, le planning est serré jusqu’en 2022, donc le reste attendra » et arrive donc le Spidey tout jeune et tout neuf, interprété par Tom Holland et avec lui, ce fameux « Homecoming ».

Adaptation Moyenne ? :

Déjà : « Homecoming »… Je ne suis pas fan de comics, je ne connais pas la BD d’origine, mais de ce que j’ai compris, ce qu’on voit à l’écran n’a pas trop de rapport avec son support de base, mais passons, un film est un film, pas forcément une adaptation fidèle à la bulle près.

Pour les habitués des films Marvel, on retrouve la recette habituelle, un mentor plus ou moins charismatique, un méchant interprété par un acteur connu à mettre sur l’affiche, des effets spéciaux qui déchirent tout, et une pincée d’humour pour réussir à avaler tout ça sans trop vomir. C’est un peu le problème des films du Marvel Cinematic Universe, mais aucun n’est très bon, le tout est de réussir à placer le curseur entre les deux, et pour celui-là, et pour moi, c’est moyen moins.

Déjà, on nous a vendu film de 2h15 sur la présence du beau Robert Downey Junior, qui va être là pour coacher le petit Tom Holland en nous apportant sa présence qui crève l’écran, qui crève… rien du tout en fait. Qui crève les trois scènes où on le voit. Merci, j’irai me remater Iron Man si je veux ma dose.

Mal-tissé ? :

Pour en revenir à notre petite araignée, inutile d’y aller trop fort. Le film est efficace, et il vous divertira si vous aimez le genre, mais si on prend du recul ,on cherche toujours le super-héros dans cette œuvre.

Spider-Man « a volé le bouclier de Captain America » dans Civil War. GG. Maintenant il aide les vieilles à traverser, il empêche des petits cambriolages, et même pour ça, il lui arrive de se foirer, alors imaginez le entrain de se débrouiller tout seul à 14 ans pour casser la bouche à Michael Keaton en armure ? C’est raide. Et du coup ça marche pas fort.

Et on en revient au problème de base. Derrière le bel emballage, derrière les petites idées de mise en scène dans les cinq premières minutes, l’écriture du scénario est laborieuse et il y a des problèmes d’enjeux, il y a des problèmes dans les relations entre les personnages et surtout des problèmes pour comprendre l’évolution de ce petit Peter Parker qui prend mauvaise décision sur mauvaise décision avant finalement de prendre une décision finale que tout le monde a vu venir.

Conclusion :

Bref, pour moi c’est sympa vu le budget, mais c’est dans l’ensemble raté. Par son scénario, par ses personnages, et j’ai le sentiment que Marvel veut plus nous pousser à la consommation industrielle qu’à l’éducation bio car c’est plus cher et on produit moins.

Je ferai comme tout le monde, j’irai voir les suivants en quête d’une lueur d’espoir, pour voir essayer de retrouver celle que j’ai perdu depuis la fin de la phase 1 du MCU, mais plus le temps passe, moins j’y crois.

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