[Review] Egregor : Le Souffle de la Foi – Tome 5
[Review] Egregor : Le Souffle de la Foi – Tome 5
Hello les gens ! J’espère que tout va bien pour vous ! Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas parlé d’Egregor ici ! Pour être précis, je ne vous ai pas parlé du titre depuis juillet 2020 avec ma critique du quatrième tome ! Ne vous inquiétez pas pour autant, les critiques de licences du catalogue Meian reviennent petit à petit. Egregor, Kingdom, Jormungand et un autre titre de l’éditeur, dont je garde sciemment la surprise, seront ainsi prochainement traités !
Mais pour l’instant, parlons de l’œuvre toujours scénarisée par Jay Skwar et illustrée par le dessinateur sud-coréen Kim Jae Hwan ! Meian continue de proposer une homogénéité et une simplicité éditoriales plaisantes, notamment au niveau des tranches ou des couvertures, rendant le tout carrément stylé une fois rangés. Bref, simple et efficace ! Si vous aimez l’univers d’Egregor, je vous invite une fois de plus à consulter le Journal de Foa afin de prolonger l’expérience en dehors des tomes papiers. Disponible sur Internet, il s’enrichit régulièrement et développe l’univers déjà vaste imaginé par le talentueux Jay Skwar.
Cette divagation close, remémorons-nous les événements précédemment passés dans Egregor. Nous nous étions arrêtés sur une situation chaotique et désespérée dans la ville de Waldgarth. Les combats font rage à l’extérieur des remparts, tandis qu’à l’intérieur, deux instructeurs des remparts du Salut, Durendal et Zulfiqar, combattent le comte d’Hurstland. Ce dernier se révèle en effet être un ennemi, une faux de l’adoration précisément, un des guerriers mortels à l’origine des fameuses moissons sanglantes. Tandis que le barrage a cédé et repousse un instant les faucheurs, certains d’entre eux continuent de grimper le long des remparts. Excédés et désemparés, les soldats de la ville tentent de gagner du temps coûte que coûte en mettant au point une stratégie désespérée. Heureusement, une aide inespérée viendra à leur rescousse, à savoir une flotte entière de galions qui viendra évacuer la ville.
Loin de tous ces problèmes, nous retrouvons Hatal en parallèle. Il rencontre dans une taverne un pochtron repoussé et exclu par les habitants du village. L’ivrogne partagera la table de notre protagoniste et lui fournira par la même occasion des informations assez importantes.
Tout allait bien jusqu’au moment où la moisson frappe également ce petit village portuaire d’Otuel. Hatal y fait la connaissance d’un traqueur de l’école de l’Acuité se nommant Hengel. Cet homme conspirationniste, ne croyant pas du tout aux moissons et aux faucheurs, propose même de défendre le village. Pensant naïvement que les faucheurs sont en réalité des égides déguisés, l’immortalité de ses ennemis le surprend et l’estomaque contre toute attente. Décontenancé, il finit par s’enfuir en laissant les habitants sans défense. Hatal prend alors sa relève et se dresse face aux faucilles pour protéger les villageois, à qui il demande de fuir par la mer.
Face à la combativité inébranlable des faucilles, Hatal voit sa fin approcher. Cette mort inévitable était sans compter le retour fracassant du fameux pochtron du village. Ce dernier se révèle être en réalité un exalté, un humain avec des prédispositions pour devenir une faux de l’adoration. Reniant le destin qui lui était originellement réservé, il se bat contre les faucilles en se transformant en un féroce loup anthropomorphe. Après les avoir mis en échec, lui et Hatal quittent Otuel par la voie maritime à leur tour.
Ce cinquième tome se concentre ensuite sur le groupe de Caliburn, Arondight, Clarent auquel s’ajoute le vicomte de Nadel, Bill de Guisarme. Un face-à-face impitoyable les oppose à un Ramasseur qu’ils vont devoir vaincre. Nous en apprendrons ensuite plus sur la capture de certains humains et sur l’emplacement de la prison où ils sont tenus captifs !
De ce combat inachevé, la suite du volume retourne ensuite sur la bataille de Waldgarth ! Les civils remontent le fleuve dans les galions venus les sauver tandis que les soldats restent en position dans la citadelle assiégée. Mais la sérénité sur les bateaux sera vite écourtée puisque toutes les voiles se mettent à brûler et des faucheurs pointent le bout de leur nez sur les embarcations où Foa et ses compagnons se sont réfugiés.
Pour ce qui est des dessins, Kim Jae Hwan fournit toujours un travail de grande qualité. La fantasy est clairement un genre qu’il retranscrit à la perfection. Que ce soit avec les effets magiques ou lors des combats, au corps à corps ou avec des armes à distance, le dessinateur s’amuse et ça se voit. Aucun des personnages n’est négligé, le dessinateur prête autant d’attention aux personnages principaux qu’aux silhouettes logées au fond des planches. Le même constat revient pour les galions ou pour des armes plus spécifiques telles que les balistes où un travail tout particulier, dont la minutie et le niveau de détails impressionnent, est déployé par l’artiste.
Ce cinquième tome s’illustre comme ses prédécesseurs par son abondance d’action. Il contient aussi son lot de passages discutés, informatifs, sans compter que de nombreux nouveaux personnages secondaires débarquent et viennent encore complexifier l’histoire qui n’en avait pas forcément besoin. De plus, la plupart de ces personnages ne font que remplir une fonction scénaristique le temps de quelques pages, leur mort survenant dans le volume où ils sont apparus, voire dans le même chapitre. Ce caractère jetable incombé à certains personnages secondaires empêche tout attachement vis-à-vis de ces derniers et minimise leur intérêt.
Même avec le guide des personnages et la carte présents en début de tome, il n’est pas toujours très facile de s’y retrouver ! C’est d’ailleurs le gros défaut que j’ai à reprocher à Egregor désormais, je suis plutôt perdu dans cette intrigue de plus en plus éparse à chaque tome dans laquelle viennent se greffer une pléthore de personnages pas tous très utiles. Il se peut que ce soit un peu de ma faute aussi étant donné que cela fait un moment que je n’avais pas continué les aventures de Foa, Pilin, Raust et Hatal. Pour autant, le taux d’exigence élevé du titre me rebute quelque peu maintenant et empiète sur les qualités, notamment graphiques, du manga.
Cette critique est désormais terminée. N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce tome en particulier ou de la série en général ! Sur ce, nous nous retrouverons prochainement pour de nouveaux articles, dont la review du sixième tome d’Egregor qui s’intéressera à Pilin, personnage que nous n’avons pas vu depuis bien longtemps ! Pour savoir s’il me remotivera à suivre assidûment la parution de l’oeuvre de Jay Skwar et Kim Jae Hwan, il faudra attendre un peu ! À très vite donc.