[Review] Orc Stain Tome 1
Hello les jeunes ! J’espère que tout va bien pour vous ! Aujourd’hui, nous allons parler d’un titre publié chez Paperback, le label « comics » des éditions Casterman ! C’est d’ailleurs la première fois que nous parlons d’un de leurs titres, alors ouvrez les bouteilles de champagne, de Champomy ou même de Wati Bulles pour les plus chanceux d’entre vous pour l’occasion ! Comme première review d’un titre Paperback, j’ai choisi de vous parler du premier tome d’Orc Stain. Tout cela tombe à pic pour lancer le mois d’ORCtobre ! (Vous l’avez ?) Ce titre vraiment très spécial est scénarisé et dessiné par James Stokoe, le papa d’Aliens Perdition. Le bonhomme a aussi bossé pour plusieurs séries Image Comics, mais également pour Marvel et Oni Press ! Mais pourquoi ce comics est très spécial ? Ça, vous allez le découvrir plus bas !
Synopsis :
Le grand Orctsar a accompli ce que nul autre avant lui n’était parvenu à faire : unifier toutes les tribus d’Orcs, ce peuple brutal et dégénéré, pour régner sans partage sur la Terre et mettre la main sur le Chibre Divin. Mais un oracle lui apprend qu’un mystérieux borgne pourrait bien mettre à bas son empire. Commence alors une chasse à l’orc, et le début des ennuis pour le pauvre Qu’un-Œil….
Mon avis :
Après la grosse et ridicule polémique du Batzizi sur Batman Damned pour le label adulte « Black Label » de DC Comics, nous nous aventurons ici en terre inconnue, dans une histoire où teubs, chibres, zizis et gronches se côtoient joyeusement à toutes les pages ! Les premiers mots qui me viennent en tête après la lecture de ce premier tome sont : crade, gore, sale, irrévérencieux, bref, nous ne sommes pas face à de la poésie hautement raffinée ! Il ne s’agit clairement pas d’une histoire à mettre entre toutes les mains, mais franchement, qu’est-ce que c’est bon de lire un défouloir pareil ! Le cerveau débranché, on est facilement entraînés dans cette histoire de course-poursuite, de vengeance, de rencontres improbables et de teubs (Bon, ok j’arrête de vous gaver avec ça !). Ce monde brutal empreint de culture « Orc » est presque entièrement centré sur le gronche, symbole de pouvoir, mais l’attribut masculin est également utilisé comme monnaie… Dégueulasse. D’ailleurs à la fin du volume, un tutoriel pour fabriquer vos piasses (pièces) avec des gronches coupés en rondelles est présent. Un joyeux DIY à reproduire entre amis ou en famille dans la joie et la bonne humeur…
Le scénario, cependant, ne cassera pas trois pattes à un canard. L’un des gros avantages néanmoins est qu’il n’y a pas de temps mort, on ne s’ennuie pas un instant durant la lecture de ce premier tome et l’envie de découvrir la suite en ressort dès le tome refermé ! J’ai d’ailleurs vraiment apprécié la ramba des marais, une sorcière friande de potions et poisons, crainte par les orcs, répondant au doux nom de Bowie Enocraz Yaramund, un personnage assez mystérieux et vraiment fascinant, accompagnée d’une créature tout aussi énigmatique. Cette « sorcière » est un vrai calvaire pour les Orcs, et il me tarde de la revoir dans la suite d’Orc Stain ! Quant à savoir si Qu’un-Œil va garder son gronche jusqu’au bout, ce sera probablement la grande question qui nous taraudera l’esprit en lisant les prochains volumes à venir !
Pour ce qui est du style graphique d’Orc Stain, c’est vraiment très spécial ! C’est tout à fait digne du travail de James Stokoe habituel, mais le style pourrait clairement en rebuter certains ! J’ai d’ailleurs pour ma part eu un peu de mal à adhérer tout de suite à son style. Mais on fait rapidement fi de tout ça et on se surprend même à apprécier la quantité impressionnante de détails de chacune de ses planches ! En dépit de tous ces détails, les dessins de Stokoe paraissent complètement irréalistes, ce qui crée une ambiance étrange mais pas dénuée d’intérêt autour du récit. Les couleurs sont d’ailleurs très réussies, rendant parfaitement hommage à la qualité des dessins. L’alliance des illustrations et de la couleur crée un tout dégoutant et gore à souhait !
Orc Stain n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains, car gore et zizis y sont légions. Si vous êtes fragile mentalement ou facilement dégouté par les boyaux ou les jurons, ne vous y plongez pas, vous le regretterez à coup sûr. De même, si vous êtes facilement mal à l’aise quand on parle de zizis, passez votre tour, car insultes, noms à références sexuelles et apparitions de verges sauvages pullulent tout le long du volume ! En revanche si vous voulez lire quelque chose de léger sans vous prendre la tête, que vous aimez l’humour gras, le gore et le sale, alors là : bienvenue chez vous ! C’est ici pour moi la première lecture d’une publication du label Paperback, et je dois dire que le format et la qualité du produit sont au rendez-vous ! Je sais que certains n’aiment pas spécialement le style des covers du label, mais personnellement j’apprécie assez le fait que les couvertures soient assez sobres et restent similaires ; cela renforce l’aspect de cohérence de la collection ! Le tome contient d’ailleurs quelques suppléments, peu nombreux certes, mais ils restent quand même très drôles et intéressants à consulter ! Bref, tout ça pour dire que j’ai bien ri à la lecture d‘Orc Stain et que j’ai donc passé un très agréable moment devant. Cela m’encourage fortement à jeter un œil à d’autres ouvrages de ce label comics de chez Casterman !
C’est tout pour moi ! J’espère que cette review vous aura plu, et j’espère que ce mois d’ORCtobre se passera bien pour vous ! En attendant d’autres reviews, bisous sucrés et à bientôt !