[Review] Shirtless Bear-Fighter !
Hello les barbus ! Et les autres aussi évidemment ! J’espère que vous allez bien ! Moi ça va plutôt bien, merci de demander à travers votre écran. Mais trêve de bavardages, aujourd’hui nous allons parler de Shirtless Bear-Fighter, un nouveau titre importé chez nous par HiComics, l’éditeur de la franchise Tortues Ninja, dont nous avons maintes fois eu l’occasion de vous parler ! Vous pouvez d’ailleurs retrouver toutes nos reviews sur ces Tortues d’enfer dans notre dossier qui leur est consacré. Mais re-trêve de bavardages. Vous me connaissez à force, je suis friand de l’absurde, du What the Fuck, alors autant vous dire qu’un titre parlant d’un barbu torse nu bottant le cul à des ours m’a forcément intrigué au plus haut point ! Nous trouvons à l’origine du scénario de ce titre, Jody Leheup (The Weatherman) et Sebastian Girner (l’éditeur de séries telles que Southern Bastards, Seven to Eternity, Deadly Class, Drifter et bien d’autres). Pour les dessins, nous avons Nil Vendrell, un illustrateur espagnol dont le style correspond parfaitement à ce titre, à savoir un style cartoon dopé à la testostérone, nous donnant donc à voir des gros muscles et des gros zizis floutés (pour ne pas choquer les âmes sensibles comme le Batzizi de Batman Damned) !
Synopsis :
Le Cogneur d’ours torse nu est aussi viril et puissant que les ours qui l’ont élevé, et contre lesquels il a juré, l’âme foudroyée par un terrible traumatisme, de lutter de toutes ses forces. Voire plus encore. Solitaire, auréolé de sa légende, il est le protecteur de la forêt qui l’a vu grandir. Aucun homme, ni aucun ours n’a pu le vaincre, surtout quand il a eu sa dose de pancakes au sirop d’érable. Mais quand des Ours surpuissants attaquent la Grande Ville, Cogneur est contraint de revenir dans le monde des humains pour faire ce qu’il fait de mieux: distribuer des droites.
Pourtant, rien n’est aussi simple qu’il y parait, et Cogneur aura à affronter les fantômes de son passé.
Une plongée délirante et à mourir de rire dans les codes des films d’actions des années 80.
Shirtless Bear-Fighter part d’une idée totalement absurde et parodique complètement assumée. Le Cogneur torse nu, été élevé par des ours, se retrouve partagé entre son envie de se venger des ours à cause d’un traumatisme et son serment de protéger la forêt qu’il a fait plus jeune. Des évènements vont malheureusement l’attirer en dehors de la forêt qu’il avait juré de préserver, ce qui va laisser le champ libre à l’un de ses ennemis pour fabriquer du PQ Cajol’fesses ! Avouez le vous avez eu le sourire en lisant ça, et c’est la grande force du comics : Son humour bête, mais terriblement efficace !
J’ai vraiment apprécié l’humour de ce comics, bien décalé, absurde et couillu, comme son protagoniste ! L’intrigue de base fait grandement penser à un film d’action de l’époque, qu’on pourrait qualifier aujourd’hui de nanardesque. L’homme à la retraite, vivant en ermite, hésite à reprendre du service, quand un ancien collègue vient le chercher pour un « travail », qui consiste accessoirement à sauver le monde. Après avoir pourtant refusé, et ça malgré une montagne de pancakes et de caisses entières de sirop d’érable, il sera happé par le sens du devoir, de la bravoure, de l’héroïsme (J’en fais trop ?) et voudra de lui-même sauver la Grande Ville et tous ses habitants. Cette décision va provoquer un enchaînement d’événements imprévus qui vont profondément bouleverser la routine de notre Cogneur Barbu ! Il n’aura pas d’autre choix que de casser des gueules ! Vous la sentez la vibe à la Chuck Norris de cette aventure rocambolesque ? C’est bien cette inspiration dépassée mais assumée qui rend le tout si jouissif et appréciable.
Le Cogneur vivra donc de nombreuses rencontres et autres retrouvailles qui chambouleront sa mission initiale, dont la rencontre avec le Lardchimage, un magicien à tête de cochon fabriquant un certain Bacon magique dont je ne vous dévoilerai pas l’utilité ! Oui, Shirtless Bear-Fighter se montre aussi absurde que ça et ce n’est qu’un exemple, mais c’est ce qui fait son charme, son originalité indéniable et sa force !
Pour ce qui est des dessins de Nil Vendrell et des couleurs de Mike Spicer, nous avons ici un univers très coloré et un style très cartoon-burné, rendant l’action et le personnage principal encore plus baraqué qu’absurde. Ce graphisme sied parfaitement à l’histoire qui est ici racontée et à l’humour développé autour ! Ce Shirtless Bear-Fighter contient d’ailleurs de très belles planches qui chatouilleront vos yeux ébahis par ses couleurs chatoyantes !
Nous avons ici avec Shirtless Bear-Fighter une bonne tranche de déconnade totalement assumée, saupoudrée d’un peu de barbe et de beaucoup de testostérone. Le tout assaisonné d’une intrigue classique mais plaisante, sans prise de tête ! Le tout forme un très bon moment de lecture et de rigolade. Ce comics se montre très agréable à lire pour se détendre. L’édition proposée par HiComics dispose d’ailleurs d’une magnifique couverture de Paolo Rivera (Mythos, Spider-Man, Daredevil,…) et également d’une belle galerie de couvertures alternatives dont certaines vraiment stylées, notamment une de Skottie Young et une autre de Kaare Andrews, l’artiste à l’origine de Renato Jones,dont nous avons déjà eu l’occasion de vous parler juste ici ! Il s’agit là encore d’une très bonne découverte loufoque et d’une très bonne pioche pour le catalogue déjà bien fourni de HiComics. Ma hype autour de ce comics n’aura pas été vaine !
N’hésitez pas à nous dire également si vous avez apprécié la lecture de ce Shirtless Bear-Fighter ! N’hésitez pas à nous dire également si depuis la lecture de celui-ci, vous vous baladez le zob à l’air tout en vous laissant pousser la barbe, on ne vous jugera pas ! :p