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[Test] The Lost Child sur PS4

Hello et bienvenue sur ce nouveau test de jeux vidéo ! Sortez les petits chapeaux festifs car nous en faisons assez rarement à l'heure actuelle ! Aujourd'hui nous allons vous parler de The Lost Child sur PS4, développé par Kadokawa Games et par Crim. Pour la distribution en Europe, c'est l'éditeur Nis America qui s'en charge ; et pour la France en particulier, c'est à Koch Media que revient le rôle d'éditeur. Le jeu est annoncé comme un spin off de El Shaddai : Ascension of the Metatron, un jeu sorti en 2011 chez nous sur PS3 et Xbox 360 ! Une fois de plus, le jeu ne dispose malheureusement pas d'une traduction française au niveau des sous-titres. On se consolera tout de même avec les voix proposées soit en VO (Version Japonaise) soit en VA (Version Anglaise). Le jeu est sorti le 22 Juin 2018 en Europe et est disponible sur PS4 et Nintendo Switch.

The Lost Child est un dungeon RPG assez classique, où nous contrôlons le jeune Hayato Ibuki, qui possède la capacité, grâce à un dispositif spécifique, de capturer des créatures célestes, les Astrals ! Le jeu propose d'ailleurs plus de 100 Astrals différents, issus de mythes et légendes. Chacun d'entre eux possèdent 3 variations. Le but sera donc d’entraîner ces Astrals et de leur faire apprendre de nouvelles compétences afin de progresser dans des donjons parfois immenses appelés Layers !

Synopsis :

Hayato Ibuki, un journaliste spécialiste de l’occulte, rencontre une étrange jeune fille en enquêtant sur une série de suicides mystérieux à Tokyo. Elle le supplie de vivre, avant de lui confier un dispositif magique qui va lui permettre de capturer des créatures célestes et arcaniques. Évoluant désormais dans un monde qui nous est inaccessible, rempli de démons terrifiants et d’êtres célestes, il doit arpenter des donjons appelés Layers et résoudre le mystère entourant ce dispositif. Le sort du monde pourrait bien dépendre de son aventure…

Mon avis :

Je dois vous avouer qu'à l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai pas encore terminé le jeu. Ayant vu des personnes parler d'énormément d'heures pour en venir à bout à 100%, j'imagine que je ne le finirai jamais à ce point ! En revanche, sortant de plus de 130 heures de jeu sur Persona 5 récemment, je ne me sens pas tellement dépaysé avec The Lost Child ! En effet, les deux jeux sont assez similaires dans leurs gameplays et dans les très nombreuses discussions entre les personnages ! Là où Persona 5 proposait une certaine liberté au niveau des choix, des déplacements et même des activités, The Lost Child se montre, lui, beaucoup plus dirigiste, et nous propose une aventure assez linéaire. Les seules phases de déplacement se font un peu à la manière d'un The Silver Case, dont nous avions parlé ici ! 🙂 Les comparaisons avec Persona ne s'arrête pas là, un certain Banba dans Lost Child nous fait facilement penser à un dénommé Igor de la série Persona ! Jugez-en vous même :

Bref arrêtons la la comparaison, car vous l'aurez compris, The Lost Child est clairement en-dessous d'un Persona, même s'il n'a pas non plus pour prétention de l'égaler. The Lost Child est un jeu à petit budget, mais il ne démérite pas.

Nous apprenons très rapidement dans l'histoire très rapidement que nous sommes un journaliste spécialisé dans l'occulte et que nous enquêtons sur une série de suicides. Assez vite, nous nous voyons confier une mallette contenant le Gangour, une arme transmise par Dieu, qui nous a choisi comme élu, pour capturer des Astrals et ainsi les joindre à notre camp pour sauver le monde. Rien que ça une fois de plus !

Le scénario est, pour le moment, plutôt emballant. L'action se déroule au Japon dans des quartiers existants réellement, ou du moins leurs noms sont repris. L'histoire inclut de nombreux protagonistes, et nous plonge dans une aventure vraiment mystérieuse sur fond de religion où les allusions à Dieu, aux anges et bien d'autres sont légions ! Je ne sais pas vraiment où veulent nous amener les créateurs du jeu, mais il me tarde d'en savoir plus !

De plus, le jeu nous entraîne dans différentes enquêtes, l'univers et le jeu ont l'air vraiment gargantuesques au point de voir apparaître certains personnages pas méconnus des habitués de l’univers lovecraftien tels que l'incontournable Cthulhu, ainsi que d'autres grands anciens Hastur, Cthugha, Dagen et bien d'autres :p Anciens que nous allons devoir combattre d'ailleurs, et qui au final hormis les noms sont assez loin du concept ayant été créé par Lovecraft ! Avec The Lost Child, nous sommes en face d'un mix entre un dungeon RPG et un visual novel (déplacement case par case dans un univers 3d à la première personne...) plutôt daté. Il n'est pas négligeable de rappeler que le jeu a été développé par un petit studio et qu'il se destine plutôt à un public de niche !

Pour ce qui est des graphismes, on sent que les développeurs subissent de grosses lacunes à ce niveau-là. Ce n'est pas laid, mais ce n'est vraiment pas digne d'un jeu Playstation 4, les phases animées passent encore mais là aussi, on a vu beaucoup mieux dans le genre ! La bande sonore est quant à elle sympathique, et correspond plutôt bien aux environnements visités et se montre en accord avec le côté mystique et religieux du jeu. Les bruitages lors des déplacements dans les donjons sont par contre horripilants !

Pour ce qui est du design des personnages, le tout n'est pas moche, mais ce n'est pas un style qui me plaît particulièrement. Je suis conscient que pour le coup, il s'agit là d'un avis personnel et n'est absolument pas une vérité générale ! Certains personnages sortent malgré tout du lot, comme le personnage principal, avec un bon style de héro de shonen ! Pour certains autres personnages la misère se ressent bien davantage... Je vous laisse en juger avec cet homme à tête de lion !

Pour ce qui est du gameplay lors des phases de "déplacement", j'espère que vous aimez les longs couloirs menant sur des culs de sac. Si c'est le cas, sachez que ce jeu est fait pour vous ! Cet aspect du jeu est vraiment redondant et répétitif. Personnellement, ça ne m'a pas emballé plus que ça. En plus de cette monotonie au niveau des mécaniques du jeu, les décors sont d'ailleurs souvent très similaires et des salles se trouvant à l'autre bout de la carte sont parfois totalement vides.... En revanche l'aspect combat, ainsi que la partie sur les évolutions des Astrals et sur l'équipement, sont bien pensés.

Le jeu est assez exigeant et fait preuve d'une réelle difficulté. Quand vos Astrals meurent il faut de nouveau payer les frais, en Karma de Purification, afin qu'ils reviennent à la vie. Le karma étant également utilisé pour entraîner vos Astrals, il vous faudra donc être assez prudent durant les combats ! Pour s'assurer la victoire lors des affrontements, il faudra également penser à faire level up les Astrals assez régulièrement car certains monstres ou boss sont assez punitifs. Les fans de J-RPG s'en sortiront assez aisément, mais pour les autres, un conseil : soyez prudents ! Le jeu entièrement en anglais n'aide pas forcément non plus à l'immersion à cause de la barrière de la langue.

Pour conclure, The Lost Child n'est pas un mauvais jeu en soi, mais il sera cependant plutôt réservé à un public spécifique, friand de J-RPG et Dungeon-RPG, ni très regardants sur les graphismes, ni frileux concernant la linéarité du soft. Cependant, l'histoire de fond et le gameplay sont plutôt intéressants et nous encourage à poursuivre l'aventure !

Bref, comme dirait Pépin, c'est ici que je mets fin à ce test ! N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé, car il s'agit vraiment d'un exercice que je ne maîtrise pas encore totalement ! N’hésitez pas également à nous dire ce que vous avez pensé du jeu ! Et à bientôt les amis !

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