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[Wade-Actu #65] Les nouveaux New Warriors polémiques de Marvel, le retour de Green Hornet pour son dixième anniversaire chez Dynamite : Les news de la semaine du 16 mars !

[Wade-Actu #65] Les nouveaux New Warriors polémiques de Marvel, le retour de Green Hornet pour son dixième anniversaire chez Dynamite : Les news de la semaine du 16 mars !

Bienvenue dans ce soixante-cinquième Wade-Actu, j’espère que vous allez bien ! L’essentiel de l’actualité comics de la semaine du 16 mars sera traité, avec un peu de retard j’en conviens, dans ce numéro. Et pour l’ouvrir, je compte vous parler des nouveaux personnages de la Maison des Idées dont l’annonce fut accueillie de manière… Quelque peu différente que prévu.

– Les nouveaux New Warriors font polémique : A l’issue du one-shot Outlawed, une loi en vigueur discrédite les héros de moins de 21 ans et leur interdit de poursuivre leurs activités super-héroïques. Désormais considérés comme des criminels, ils doivent laisser les personnes majeures sauver la veuve et l’orphelin. L’assignation de mentors sélectionnés et approuvés par le gouvernement constitue la seule exception possible.

Un échantillon des New Warriors originels, à savoir Night Trasher, Namorita, Speedball, Firestar ainsi que Rage et Silhouette, font partie des héros homologués à coacher de jeunes et tout nouveaux justiciers créés pour l’occasion.

Visiblement confiants vis-à-vis de l’annonce de ses personnages inédits, Marvel a diffusé un trailer dans lequel leur créateur, l’auteur de Deadpool vs Black Panther Daniel Kibblesmith, les présente et explique leurs pouvoirs.

La démarche supposément inclusive et « woke » entreprise par la Maison des Idées n’a vraisemblablement pas provoqué la réception attendue. Ces « new New Warriors » connaissent en effet un accueil public des plus critiqués depuis qu’ils ont été révélés au grand jour.

Cette nouvelle itération des New Warriors horripile déjà les lecteurs, comme en témoignent les 138 000 pouces rouges du trailer.

Une partie nauséabonde du lectorat déplore la volonté de Marvel d’intégrer à son univers des personnages éloignés des standards sociétaux, y voyant une sorte d’invasion de leur passion par la bienpensance progressiste. Une autre portion des lecteurs, directement visée par cette démarche, se sent tout bonnement insultée par la fainéantise scénaristique et graphique mise en œuvre pour imaginer un personnage non-binaire.

De mon côté, je reste consterné face aux designs et aux origin stories douteuses de ces héros, à la limite de la parodie. Entre le jeune Screentime viscéralement «connecté à Internet» par le «gaz Internet expérimental» de son grand-père dont émane une claire inspiration ponctionnée à Ben 10, le sac à dos magique de Trailblazer et les costumes ridicules des jumeaux Snowflake et Safespace, je ne saurais dire lequel de ces personnages a été le moins respecté par ses créateurs.

Le changement de couleur de peau subi par Trailblazer entre la couverture de l’issue et les croquis préparatoires de Luciano Vecchio témoigne inconsciemment du peu d’estime qui semble être accordé au personnage et, en extrapolant, à l’équipe en général. Quand même, B-Negative s’appelle ainsi parce que cela constitue une blague sur le fait qu’un personnage vampirique porte le nom d’un groupe sanguin.

Couverture de The New Warriors #1 par R.B. Silva.

Le geste d’intégrer à son univers des individus queers ou s’éloignant des normes physiques sociétales s’avère louable, même s’il est trop souvent motivé par des retombées économiques. Le minimum reste d’en faire avant tout de vrais personnages, pas seulement des étendards stéréotypés ! Espérons candidement, avec une certaine part de naïveté, que leur développement profitera contre toute attente d’un soin particulier, capable d’estomper un peu leurs tares qui se profilent à l’horizon. La confrontation entre d’anciens jeunes héros assagis et leurs homologues de la nouvelle génération aurait pu permettre de traiter des thèmes intéressants et universels. Malheureusement, compte tenu de la faible réflexion créative au sujet des looks et des origines des personnages eux-mêmes, il y a fort à parier que le même constat tragique s’appliquera aux situations vécues par ceux-ci.

Daniel Kibblesmith et les designs, pour le moins discutables, de Luciano Vecchio donnent l’impression que cette équipe créative ne maîtrisent pas son sujet, qu’elle ne le comprend pas et qu’elle se contente de reléguer les communautés qu’elle cherche à représenter à des éléments caricaturaux. De cette paresse, je ne peux m’empêcher de voir, peut-être à tort, une tentative opportuniste et presque cynique de l’éditeur d’appâter maladroitement des personnes dont il ne connaît visiblement rien. Je ressens la désagréable sensation que ces créations représentent davantage des arguments commerciaux auprès d’un lectorat spécifique qu’une véritable envie de représenter des minorités marginalisées par le grand public.

Malgré ce fiasco communicationnel et peu encourageant, le premier numéro de New Warriors sera publié le 15 avril aux États-Unis.

– Un nouveau titre Green Hornet pour célébrer le dixième anniversaire du héros chez Dynamite : Le super-héros masqué existe depuis 1936. Il a depuis parcouru les médiums, de la radio au cinéma et aux comic books, et les décennies jusqu’à nos jours.

La maison d’édition Dynamite en a acquis les droits depuis seulement mars 2009, qu’elle a commencé à exploiter en 2010 avec un premier arc narratif signé Kevin Smith. Sept ans après la fin du précédent comics Green Hornet, l’éditeur compte relancer un titre éponyme pour fêter dignement le dixième anniversaire du personnage au sein de son catalogue !

Scott Lobdell, l’auteur de Flash Forward et d’Uncanny X-Men, scénarisera cette nouvelle série Green Hornet. Peut-être pour inscrire le personnage dans la lignée de Cable, du héros d’A toute épreuve de John Woo ou du Mandalorien, il incombe à Britt Reid la périlleuse mission de protéger un enfant. Mais pas n’importe quel enfant, un bambin extraterrestre, rien que ça !

Anthony Marques, surtout connu comme éditeur de la série Superman de Scott Lobdell, justement, ou du titre Red Sonja scénarisé par Amy Chu, se chargera de toute la partie graphique de ce comics. En effet, il ne se contentera pas d’illustrer le récit avec son style rappelant vaguement ceux de Darwyn Cooke, de Tom Moore ou d’Ed McGuinness. Il colorisera aussi ses planches avec une «palette minimaliste de noir, de blanc, et de vert.» D’un point de vue narratif, le scénariste des films Happy Birthdead compte bien invoquer de nombreuses ambiances pour les aventures du héros et de son fidèle acolyte Kato.

L’équipe créative, complétée par le lettreur Taylor Esposito, ne se réunit par pour la première puisque les trois artistes ont tous travaillé sur le titre Red Hood & the Outlaws publié à l’époque du New 52. Taylor Esposito travaille même en tant que professeur à la Kubert School qu’Anthony Marques préside depuis qu’il l’a racheté en 2019, après y avoir lui-même étudié et enseigné !

Le trio semble avoir pour ambition de composer une véritable proposition singulière et marquante autour du Frelon Vert et de son univers ! Le projet paraît prometteur s’il est bien maîtrisé et qu’il parvient à se démarquer des autres histoires à la dynamique similaire.

Pour marquer le coup, Dynamite Entertainment a prévu un paquet de couvertures pour le premier numéro de Green Hornet publié en juin 2020 ! Anthony Marques esquisse une cover minimaliste à laquelle s’ajoutent celles dessinées par Lee Weeks (Daredevil, Superman Lois & Clark), Dave Johnson (Superman Red Son), Mike McKone (Teen Titans, Avengers Academy), Leonardo Romero (Shuri, Hawkeye) et Walter Geovani (Red Sonja/Tarzan, Prophecy) !

Je ne connais que vaguement le personnage mais son air de gangster justicier me plaît au plus haut point ! Le pitch du premier arc narratif de cette nouvelle série paraît assez avenant pour les nouveaux lecteurs et donne ainsi envie d’y jeter un coup d’œil.

– Vault Comics annonce Engineward, un titre de science-fiction inspiré des signes du zodiaque : La jeune maison d’édition familiale spécialisée dans la science-fiction agrémente son catalogue d’un nouveau titre inspiré des signes du zodiaque. Engineward tient son nom des archéologues spatiaux de cet univers. Au cours d’une mission, Joss réactive par mégarde un Ghoulem fossilisé. Cette découverte fortuite la mènera elle et ses coéquipiers Kreek, Thrycia et Ichabod à découvrir la véritable nature des Celestials, leurs souverains quasi divins incarnant les signes du zodiaque ayant survécu à la dévastation de la Terre.

Le titre en douze chapitres piquant ma curiosité émane de l’esprit de George Mann, le créateur des séries littéraires Wychwood et Newbury & Hobbes. C’est le dessinateur et cocréateur de Morning Glory Academy Joe Eisma qui illustrera ce récit futuriste. Il pourra compter sur l’inventivité de Tim Daniel qui concevra les designs des personnages ainsi que sur les talents du coloriste Michael Garland et du lettreur Hassan Otsmane-Elhaou.

Pour souligner leur importance, chaque numéro disposera d’une Zodiac cover, représentant l’un des douze Celestials. Ces couvertures variantes suivront un ordre de publication logique, concordant au calendrier et au signe représenté chaque mois. En me fiant à ce mode de fonctionnement, la sortie du numéro le 24 juin indique que le premier souverain dévoilé incarnerait le signe du Cancer, volant la vedette aux Gémeaux à quelques jours près. Je reste incertain face à cette déduction puisque le personnage ne possède pas d’attributs réellement reconnaissables quant au signe qu’il représente.

Le projet, par ses inspirations et par son style graphique lorgnant du côté de la bande dessinée, porté par le jeune éditeur Vault Comics m’intrigue ! Reste à voir comment le thème des signes du zodiaque sera traité à travers ce récit de science-fiction qui semble, à la vue des previews, assez classique.

– Sean Gordon Murphy travaille sur un futur projet secret à faire financer : L’auteur de Tokyo Ghost n’occupe pas son temps qu’avec son futur Murphyverse dédié à Batman. Sean Gordon Murphy prépare actuellement un roman graphique qu’il compte concrétiser grâce à une future campagne de financement participatif. Cette dernière a d’ailleurs été repoussée de plusieurs mois à cause du contexte difficile généré par le Covid-19.

Les minces informations dévoilées par le créateur de cet OGN ont de quoi faire saliver. Le postulat de base s’avère on ne peut plus simple : mettre en scène une bande de personnages atypiques, issus de plusieurs genres visuels. L’hypothétique protagoniste de ce récit se prénomme Johnny Manga et, comme le précise subtilement son nom de famille, dispose d’un style typé manga.

Amusante fusion entre Jak des jeux Jak & Daxter et le look vestimentaire de Kaneda d’Akira, Johnny Manga vivra ses aventures aux côtés d’autres personnages sollicitant des univers graphiques singuliers. Parmi les croquis de Murphy, on peut notamment déceler Thokk, un félin anthropomorphisé, figure récurrent des MMORPG et du genre heroic fantasy, ainsi que Kevin, un personnage au design enfantin fumant un cigare, formant une curieuse synthèse entre Kid Paddle et la licence Sam & Max.

Le pitch de ce projet secret brille par sa simplicité et par son efficacité. Qu’importe l’histoire racontée, la coexistence dans une même planche de personnages visuellement éloignés dispose en principe d’un fort potentiel comique et plastiquement novateur. Ce concept constitue un véritable terrain de jeu et d’expérimentation que l’artiste risque d’explorer de fond en comble, comme le démontre d’ores et déjà le design des personnages principaux du projet !

Après avoir évoqué ce projet insolite mais fort prometteur, passons au reste de l’actualité, d’autant que les deux prochaines nouvelles se révèlent intimement liées.

– Une nouvelle mini-série sur America Chavez : La jeune Miss America créée en 2011 disposera d’une nouvelle mini-série à son nom dès le mois de juin prochain. America Chavez : Made in the USA se focalisera sur les origines et sur les pouvoirs de l’ancienne citoyenne du Parallèle utopique. Ces composantes fondamentales n’ont finalement été que succinctement abordées depuis la naissance du personnage dans Vengeance. La scénariste et productrice Kalinda Vazquez, qui a notamment occupé ces postes sur les séries Fear the Walking Dead, Runaways et Once Upon a Time, approfondira le passé de l’héroïne durant cinq numéros.

L’artiste espagnol Carlos Gomez illustrera cette mini-série a priori élémentaire pour le personnage après avoir travaillé, entres autres, sur le premier arc narratif d’Amazing Mary-Jane ou sur Red Sonja : L’Autre monde. L’illustrateur planche déjà sur ce nouveau projet et a même procédé à plusieurs recherches graphiques autour de la voyageuse dimensionnelle.

Comme souvent avec Marvel, de prestigieux dessinateurs sont commissionnés pour réaliser des couvertures, souvent pour des séries auxquels ils n’illustrent pas le contenu. Dans le cas de Made in the USA, c’est la formidable Sara Pichelli (Ultimate Spider-Man, Spider-Men, Guardians of the Galaxy) qui cristallise tout en simplicité la détermination d’America à s’affirmer en tant qu’héroïne !

Ce titre constituera vraisemblablement une porte d’entrée idéale pour les lecteurs étrangers à ce symbole vivant des États-Unis. Il proposera ainsi une bonne occasion de se familiariser avec l’un des derniers personnages récents créés par la Maison des Idées ayant réussi à subsister !

– America Vasquez verra le jour dans All-America Comix : Non, vous ne voyez pas double. Et non, je ne me suis pas non plus emmêlé les pinceaux dans mes notes.

En 2017, Joe Casey et Nick Dragotta, les créateurs d’America Chavez, le personnage de Marvel, décident de la décliner en un personnage très similaire chez Image Comics. De ce fait, leur nouvelle héroïne, America Vasquez, adopte le statut de creator-owned, c’est-à-dire qu’ils garderont les droits sur leur création.

Image promotionnelle d’All-America Comix par Nick Dragotta.

Après cette annonce, le personnage ne donne plus signe de vie jusqu’à aujourd’hui. Trois ans après, All-America Comix resurgit des abysses et possède une différence notable : Nick Dragotta, le cocréateur d’America Chavez avec Joe Casey et du comics East of West aux côtés de Jonathan Hickman, n’est plus rattaché au projet et a été remplacé par l’illustrateur Dustin Nguyen (Descender, Batman Little Gotham).

Image promotionnelle d’All-America Comix par Dustin Nguyen.

Cette nouvelle collaboration marque les retrouvailles des deux artistes, quinze ans après leur dernier travail commun sur Wildcats Version 3.0. L’esprit du scénariste d’Iron Man : Au commencement était le Mandarin et de Ben 10 grouille déjà d’idées pour d’autres aventures à faire vivre à America Vasquez, dont le nom de famille ressemble étrangement à la nouvelle autrice en charge de la mini-série sur America Chavez dont je vous ai parlé juste avant. Mais, faute de temps, Casey et Nguyen ne feront vivre la super-héroïne luttant pour les opprimés que le temps d’un one-shot sortant en juin. L’équipe créative a néanmoins unanimement manifesté son désir de poursuivre All-America Comix si l’avenir et leurs emplois du temps chargés le leur permettent.

L’inspiration flagrante qui irrigue ce nouveau personnage n’empêche pas de déceler des écarts entre les deux America. Vasquez semble se présenter comme un symbole plus revendicateur et plus terre-à-terre, comme peut le souligner son costume assez ordinaire. Ses auteurs cherchent visiblement à l’ancrer dans la réalité, notamment par l’utilisation d’Instagram dans les visuels promotionnels, dans l’optique d’en faire une héroïne actuelle.

A travers ce récit super-héroïque, les deux artistes souhaitent aborder une époque, une génération particulière, celle d’aujourd’hui et, très probablement, l’état de l’Amérique contemporaine.

L’extrême similitude avec sa création pour Marvel me décontenance un peu mais j’imagine que ce nouveau récit de Joe Casey saura s’en éloigner suffisamment pour le rendre intéressant et engagé.

– Les Gemmes de l’Infini reviennent dans l’univers Marvel avec Infinite Destinies : On reprend les mêmes, on invite les copains et on recommence ! Infinity Countdown de Gerry Duggan narrait la recherche des Pierres d’Infinité menée par Hank Pym après leur réapparition dans le Multiverse. Infinite Destinies racontera sensiblement la même chose au cours huit annuals, en plus grand.

Les gemmes possèdent désormais des hôtes vivants. Les numéros qui composent l’événement s’articuleront autour d’un schéma unique : un héros iconique de l’écurie rencontrera un des tous derniers personnages créés par l’éditeur, comme Star, White Fox ou Quantum. Tout l’intérêt de l’arc narratif sera de découvrir si ces nouveaux arrivants détiennent ou non une des fameuses pierres et, à terme, de savoir qui possèdera le célèbre Gant de l’Infini ! De plus, comme quasiment chaque titre si on en croit les annonces de la Maison des Idées, Infinite Destinies disséminera les prémices de futures histoires qui «refaçonneront l’univers Marvel.»

Ce récit ambitieux débutera dans Iron Man Annual #1, sous la plume de Jed MacKay (Black Cat, Man Without Fear), dans lequel Tony Stark enquêtera sur les kidnappeurs et agresseurs de Miles Morales. Son investigation mise en images par Ibraim Roberson (Old Man Logan, Weapon X) le mènera vers de choquantes révélations au sujet de l’Assessor et de Quantum. Dans Captain America Annual #1, c’est le fugitif Overtime qui sera mis sur le devant de la scène. Grâce à la Pierre du Temps dont il est devenu le porteur, il put s’échapper sans mal du couloir de la mort qui l’attendait. Sa rencontre avec Steve Rogers risque d’être mouvementée suite à cette évasion… Gerry Duggan, de retour sur un titre lié aux Gemmes d’Infinité, la racontera tandis que Marco Castiello (Star Wars : Rebel Heist, Secret Invasion : Front Line) l’illustrera.

Couvertures d’Iron Man Annual #1 et Captain America #1, respectivement réalisées par Nick Bradshaw et Alex Garner.

A raison de deux annuals à partir de juin prochain, Infinite Destinies s’achèvera en septembre et devrait déboucher sur un event plus global. Après tout, un de plus ou un de moins, les lecteurs ne sont plus à ça prêt pour les décisionnaires de Marvel !

L’opération ne transpire pas l’originalité en terme de récit et semble simplement miser sur la popularité des héros préexistants et des pierres de l’Infini pour pérenniser un minimum les nouveaux personnages de la firme. D’ailleurs, à l’exception de Star et de White Fox que je visualise vaguement, je n’ai pas la moindre idée de qui sont toutes ces « guest-stars« .

En plus des affrontements entre stars et outsiders, ces numéros annuels contiendront des morceaux de l’histoire Super-Spy vs. Super-Spy, qui oppose Nick Fury à Phil Coulson, devenus respectivement l’Agent of Nothing, surnom hérité de la série Secret Warriors de Jonathan Hickman, et l’Agent of Mephisto. Il s’agit du premier rassemblement de ces deux agents du S.H.I.E.L.D. depuis la résurrection de ce dernier. Là aussi, ce « bonus » n’attire pas spécialement puisqu’il semble se reposer uniquement sur l’aspect événementiel du combat annoncé.

– Archie rencontre Flash Gordon le temps d’un numéro spécial : Archie et ses amis sont coutumiers des rencontres insolites avec des personnages issus d’univers extérieurs au leur. Les Tortues Ninja, le Punisher, la troupe de Glee, Red Sonja, Harley Quinn ou encore le Predator, voici un exemple non-exhaustif des crossovers vécus par Archibald Andrews et sa bande.

Un nouveau héros iconique rejoindra prochainement ce palmarès déjà bien fourni en la personne de Flash Gordon ! A l’occasion d’Archie Meets Flash Gordon, la bande de Riverdale quittera sa petite bourgade américaine pour s’envoler vers la planète Mongo à bord d’un vaisseau spatial échoué. L’empereur Ming et son Némésis héroïque s’immisceront forcément dans cette aventure cosmique de 48 pages prévue pour le 3 juin.

L’équipe créative de Archie Meets Batman ’66 s’est reformée pour conter ce crossover, lui aussi, rétro à souhait ! Jeff Parker remet ainsi la main sur l’univers de Flash Gordon après avoir écrit le comics éponyme pour Dynamite Entertainment ainsi que Kings Watch, une série le mettant en scène avec deux créations de Lee Falk, le Phantom et Mandrake le Magicien. L’illustrateur Dan Parent, surtout connu par son travail sur les titres estampillés Archie, assurera la partie graphique du projet en plus de signer l’une de ses couvertures.

D’ailleurs, il a aussi officié sur la rencontre entre l’égérie d’Archie Comics et la licence Sharknado… L’ingéniosité des créatifs pour penser et concevoir de tels rapprochements insolites n’a pas de limites ! D’ailleurs, cette créativité m’impressionne, quand bien même je ne suis proche d’aucune des deux univers représentés dans le cas d’Archie Meets Flash Gordon. Le one-shot devrait se dérouler dans une ambiance pulp, décontractée, qui siéra à merveille à cette intrigue commune !

C’est sur cette vague nostalgique que notre périple au cœur de l’actualité comics prend fin ! J’espère que ce nouveau numéro vous aura plu.

Comme depuis quelques épisodes, je me permets de vous partager un bon plan à la fin de mon article. Il n’est, certes, pas gratuit cette fois, mais presque ! Panini Comics propose 25 titres, de nombreux récits dédiés aux héros Marvel mais aussi le premier tome de The Boys ou de Kick-Ass, pour seulement 99 centimes le tome numérique. De quoi vous occuper en découvrant des tomes prisés du catalogue Panini sans donner plus de labeur aux livreurs qui continuent de travailler durant cette période pesante.

Covid-19 oblige, nos vies et l’industrie culturelle continuent d’être sérieusement impactées par les mesures prises pour réfréner la contamination. De ce fait, je n’ai trouvé que peu de news relatives à la semaine du 23 mars qui ne faisaient pas référence à des comics ou à des films reportés. Le prochain Wade-Actu se focalisera donc essentiellement sur les nouvelles de la semaine du 30 mars, tout en se gardant la possibilité d’y incorporer des informations plus anciennes. En tout cas, je vous donne rendez-vous prochainement pour continuer à parler de l’actualité comics !

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